Ce matin-là, un rayon de soleil pénétrait dans la maison et donnait au plancher une teinte dorée. Qianhui ouvrit les yeux et s’étira, mais au moment où elle allait se lever de son lit, le téléphone sonna. Elle décrocha, et entendit son amie Lili à l’autre bout de la ligne : « Qianhui, je me marie dimanche prochain, il faut que tu viennes ! … »
En entendant la bonne nouvelle du mariage de son amie, Qianhui fut heureuse pour elle. Elle pensa : « Beaucoup de gens ont essayé de présenter à Lili un prétendant, à chaque fois il s’agissait d’un jeune homme de bonne famille, mais elle n’était jamais satisfaite. Maintenant qu’elle se marie enfin, elle a sûrement trouvé un très bon parti. »
Le jour du mariage de Lili, Qianhui se leva de bonne heure pour avoir le temps de s’habiller et de se maquiller. Elle arriva chez Lili vers dix heures, et ayant franchi le seuil de cette nouvelle maison, elle fut ébahie en découvrant la vaste salle de séjour, la belle décoration et le luxueux mobilier moderne… C’était une maison qu’on pouvait vraiment qualifier de « magnifique ». Qianhui était éperdue d’admiration : elle comprenait pourquoi Lili s’était mariée. Son époux devait être incroyablement riche !
Qianhui fut encore plus étonnée par la démonstration de luxe qu’elle constata à l’hôtel classé où le mariage était célébré : le MC était le plus fameux de la région, et toutes les voitures de la procession étaient des modèles de très haut de gamme. À la vue de tout ce faste, Qianhui était envieuse et jalouse. Elle ne pouvait pas s’empêcher de songer en soupirant : « Au lycée, j’étais meilleure élève que Lili et j’avais meilleure allure, mais maintenant, je ne suis plus à la hauteur, dans aucun domaine. Même sans compter la magnificence du mariage, la maison que j’habite depuis longtemps n’est qu’un banal bungalow. Même en travaillant toute ma vie, je ne pourrai jamais avoir une vie aussi luxueuse que Lili. » Qianhui se sentait perdue, et elle commençait à regretter de n’avoir pas été plus exigeante à l’époque où elle s’était cherché un petit ami. Elle avait seulement exigé de son futur partenaire qu’il soit honnête et que tous deux puissent vivre heureux ensemble, et par sa négligence, elle s’était retrouvée avec un mari incapable de gagner de l’argent. Elle se disait que si c’était à refaire, elle se trouverait un homme riche avec une maison et une voiture. Enfin, pour cela, il était trop tard à présent. Qianhui secoua la tête, impuissante. Afin d’éviter de se morfondre dans ce sentiment d’avoir tout gâché, elle alla discuter avec quelques amies qu’elle n’avait pas vues depuis longtemps. Mais ses amies aussi vantaient la situation de leurs maris, leurs revenus, leurs maisons, leurs voitures… En se comparant à ses amies, Qianhui avait le sentiment de n’avoir rien dont elle puisse se vanter. Son amour-propre était gravement mis à mal, et son moral était au plus bas. Incapable de rester plus longtemps, elle se contenta d’avaler son repas et partit précipitamment.
Une fois rentrée chez elle, Qianhui continua de penser à tout ce qu’elle avait vu à ce mariage. Apparemment, toutes ses amies se débrouillaient mieux qu’elle. Elle n’avait pas beaucoup d’argent, elle n’avait pas de voiture, et elle n’avait même pas un appartement dans un immeuble résidentiel, sans parler de signes extérieurs de richesse. Plus elle y songeait, plus elle en était affligée. Elle se disait que si elle se sentait à présent si désemparée, c’était parce que son mari était un incapable. S’il était issu d’une famille plus aisée ou s’il était capable de gagner beaucoup d’argent, n’aurait-elle pas, elle aussi, une maison et une voiture, et le train de vie de la petite bourgeoisie, et ne pourrait-elle pas frimer devant ses amies ? À cette pensée, tout, chez elle, lui paraissait laid à présent, surtout la franchise lourdaude de son mari, sa faiblesse et son incompétence, qui devenaient exaspérantes à ses yeux. Désormais, dès que son mari faisait la moindre chose un tant soit peu déplaisante, elle trouvait un prétexte pour s’emporter contre lui, et c’était pour elle un moyen d’exprimer son insatisfaction. Chaque fois que son mari la voyait contrariée, il essayait de la réconforter. Qianhui se rendait compte que son mari la traitait bien et lui laissait toute latitude dans tous les domaines, et cependant, elle se sentait toujours humiliée. Elle ne voulait pas vivre une vie aussi ordinaire, dans laquelle il lui semblait impossible d’échapper à la pauvreté. De ce fait, sa vie de famille, auparavant harmonieuse et agréable, se réduisait maintenant à des disputes incessantes. Peu à peu, Qianhui eut le sentiment que son mari avait changé. Avant, quand il rentrait de son travail, il l’aidait dans les tâches ménagères tout en lui parlant, mais maintenant il gardait une attitude froide vis-à-vis d’elle. Dès qu’il n’avait plus rien à faire, il se mettait à jouer à des jeux sur son téléphone, et il lui parlait à peine. Son comportement bizarre ne faisait que la frustrer davantage encore. Elle se disait : « C’était déjà assez humiliant de t’épouser, et maintenant, voilà comment tu me traites. Je ne peux vraiment pas vivre comme ça ! » Plus elle y pensait, plus elle se sentait affligée et malheureuse. Elle ne savait pas comment continuer à vivre.
Par la suite, Qianhui accepta l’évangile de Dieu des derniers jours. Elle alla souvent à des réunions avec des frères et des sœurs pour y lire les paroles de Dieu. Dans ses échanges avec les frères et les sœurs, elle se rendit compte que tous étaient très honnêtes et aimables. Quiconque rencontrait des difficultés ou était déboussolé pouvait en parler librement et chercher la vérité dans les paroles de Dieu. Il n’y avait entre eux aucune relation de supériorité ou d’infériorité, personne ne regardait de haut quelqu’un d’autre, et tout le monde s’entraidait et se soutenait. Chacun recherchait la vérité d’après les paroles de Dieu et vivait ainsi de façon humaine. Qianhui était conquise par cette atmosphère, et elle éprouva un bien-être et un bonheur qu’elle n’avait jamais ressentis auparavant.
Plus tard, Qianhui lut ces paroles de Dieu : « On rencontre beaucoup de gens dans sa vie, mais personne ne sait qui deviendra son partenaire dans le mariage. Bien que tout le monde ait ses propres idées et positions personnelles au sujet du mariage, personne ne peut prévoir qui va enfin devenir sa véritable autre moitié, et ses propres notions importent peu. Après avoir rencontré une personne que tu aimes, tu peux poursuivre cette personne ; mais si elle s’intéresse à toi ou pas, s’il/elle est en mesure de devenir ton/ta partenaire ou pas, il ne t’appartient pas de décider. L’objet de tes affections n’est pas nécessairement la personne avec qui tu pourras partager ta vie ; et entretemps, entre imperceptiblement dans ta vie quelqu’un auquel tu ne t’attendais pas et qui devient ton partenaire, qui devient l’élément le plus important de ton destin, ton autre moitié, à qui ton destin est inextricablement lié. Ainsi, bien qu’il y ait des millions de mariages dans le monde, chaque mariage est différent : combien de mariages sont décevants, combien sont heureux ; combien s’étendent de l’est à l’ouest, combien du nord au sud ; combien vont ensemble parfaitement, combien sont d’égal ordre ; combien sont heureux et harmonieux, combien sont douloureux et tristes ; combien font l’envie des autres, combien sont mal compris et vus d’un mauvais œil ; combien sont pleins de joie, combien sont inondés de larmes et ont causé du désespoir… Dans ces nombreux mariages, les humains révèlent la loyauté et l’engagement à vie envers le mariage ou l’amour, l’attachement et l’inséparabilité, ou la démission et l’incompréhension, ou sa trahison, même la haine. Que le mariage lui-même apporte le bonheur ou la douleur, la mission de chacun dans le mariage est prédestinée par le Créateur et ne changera pas ; chacun doit l’accomplir. Et le destin individuel qui se trouve derrière chaque mariage est immuable ; il a été déterminé longtemps à l’avance par le Créateur. » Ayant lu ces paroles de Dieu, Qianhui eut soudain une prise de conscience. Elle comprit que les mariages étaient prédestinés par Dieu. Beaucoup de gens veulent être avec quelqu’un qu’ils aiment, mais d’une façon ou d’une autre, ils finissent par épouser quelqu’un d’autre, et dans ce domaine, ils n’ont pas le choix. À présent, Qianhui se rendait compte que si elle avait rencontré son mari, si elle avait fait sa connaissance et si elle vivait avec lui, c’était parce que telle était la manière dont Dieu avait arrangé son destin. Cependant, quand les gens ne comprennent pas la souveraineté de Dieu et ne se conforment pas à Ses orchestrations et à Ses arrangements, ils ont leurs propres exigences pour le mariage, leurs propres préférences et leur propre quête. Certains aiment trouver une personne belle, élégante, ayant une belle allure, d’autres aiment avoir un partenaire qui sache bien parler ou écrire et qui soit attentif, d’autres encore aimeront un partenaire ayant des compétences poussées, qui réussisse dans les affaires, etc. Quand notre partenaire ne répond pas à nos exigences, nous lui en voulons, nous lui tournons le dos, ou bien nous nous fâchons, nous nous disputons avec lui, ou même, nous divorçons, si bien que nos proches et nous-mêmes vivons dans la souffrance. Qianhui se rendit compte que parce qu’elle ne se conformait pas à la souveraineté de Dieu, elle trouvait toujours que son mari était un incapable, il lui déplaisait et elle le dépréciait, si bien qu’elle vivait une vie misérable, elle lui réservait tous les jours une tête d’enterrement, et leur relation se dégradait de plus en plus. Comme elle n’avait pas envie de continuer à vivre de façon aussi misérable, elle pria Dieu et Lui exprima son désir d’accepter et de se conformer à Ses orchestrations et à Ses arrangements, de ne plus être insatisfaite de sa propre vie, de ne plus se plaindre de l’incapacité de son mari, de vivre en bonne intelligence avec son mari et d’être heureuse.
Après cela, Qianhui sut adopter une meilleure attitude vis-à-vis de son mari. Quand elle rencontrait une insatisfaction, elle n’était plus aussi déraisonnable d’auparavant, elle ne houspillait plus son mari et ne se plaignait plus. Elle considérait que c’était l’arrangement de Dieu et elle voulait s’y conformer, laisser Dieu la guider et apprendre à vivre en harmonie avec son mari. Celui-ci remarqua le changement intervenu chez Qianhui, et il adopta lui aussi une meilleure attitude vis-à-vis d’elle.
Un jour que Qianhui revenait chez ses parents, sa voisine lui demanda : « Cela fait plusieurs années que je ne vous voyais plus. Est-ce que vous vivez dans le même bungalow que lorsque vous vous êtes mariée ? Ou avez-vous déjà acheté un appartement ? » Qianhui se sentit défaillir. Gênée, elle répondit avec un sourire hésitant : « Pas encore. » Sa voisine continua : « De nos jours, tous les jeunes gens ont envie d’habiter un appartement propre, confortable et agréable. » Qianhui évita de croiser le regard de sa voisine et inventa une excuse : « Mon beau-père a des problèmes aux pieds, c’est difficile pour lui de monter des marches. Je pense que les bungalows sont très bien. J’achèterai peut-être un appartement un jour. » Une fois sa voisine partie, Qianhui ne put s’empêcher de se dire avec regret : « Où pourrais-je jamais trouver l’argent pour acheter un appartement ? » Inconsciemment, elle se mit à reprocher à son mari sa fâcheuse inaptitude. Malheureuse, elle se présenta devant Dieu et pria : « Dieu, bien que je sache que mon mariage était prédestiné par Toi, quand je vois que les autres se débrouillent mieux que moi, j’ai encore des griefs et j’ai l’impression que mon mari ne peut pas m’offrir la vie heureuse que je voudrais. Je ne sais pas comment échapper à cette souffrance, alors s’il Te plaît, guide-moi. »
Un jour, Qianhui lut ces paroles extraites de : « L’une après l’autre, toutes ces tendances apportent une mauvaise influence qui continuellement débauche l’homme, lui causant continuellement une perte de conscience, d’humanité et de raison qui dégrade de plus en plus sa moralité et son caractère, à tel point qu’on peut même dire que la majorité des hommes n’a plus d’intégrité, plus d’humanité, qu’elle n’a plus de conscience, encore moins de raison. Alors quelles sont ces tendances ? Tu ne peux pas voir ces tendances à l’œil nu. Lorsque le vent d’une tendance souffle, peut-être seulement qu’un petit nombre de personnes en deviendront les promoteurs. Ils commencent à faire ce genre de choses, en acceptant ce genre d’idées ou ce genre de perspectives. La majorité des gens, cependant, à travers leur inconscience, seront infectés, assimilés et attirés par ce genre de tendance, jusqu’à ce qu’ils, inconsciemment et involontairement, l’acceptent et soient tous submergés et contrôlés par elle. Pour l’homme qui n’est pas sain de corps et d’esprit, qui ne sait jamais ce qu’est la vérité, qui ne peut faire la différence entre les choses positives et négatives, ce type de tendances, l’une après l’autre l’amène à les accepter de plein gré, la vision de la vie et les valeurs qui viennent de Satan. Ils acceptent ce que Satan leur dit sur la manière d’aborder la vie et la manière de vivre. Ils n’ont pas la force, ni la capacité, et encore moins la conscience de résister. » « De cette façon, l’homme devient de plus en plus mauvais, arrogant, condescendant, égoïste et méchant. Il n’y a plus d’affection entre les gens, plus d’amour entre les membres d’une famille, plus d’entente entre les parents et les amis ; les relations humaines sont devenues entachées de violence. »
Ces paroles de Dieu permirent à Qianhui de comprendre que tous les malheurs se produisent parce que l’humanité est corrompue par Satan et suit les mauvaises tendances de ce monde. Dans cette société néfaste, les gens sont submergés et influencés par des idées néfastes comme « L’argent d’abord » « L’argent n’est pas tou t, mais sans ça, vous ne pouvez rien faire » « L’homme cherche à s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa face » tout le monde vénère l’argent et les jouissances matérielles, les gens veulent porter des vêtements de marque, manger des mets coûteux, habiter des villas d’un style importé, rouler dans des voitures luxueuses et mener une vie de qualité pour accéder à la possibilité de gravir l’échelle sociale et de se mettre en avant. Quiconque a de l’argent et profite le plus des plaisirs est au-dessus des autres, ses paroles ont du poids, tout le monde l’admire et aimerait s’associer avec lui, tandis que ceux qui n’ont pas le talent ou les compétences nécessaires sont considérés comme inférieurs aux autres. Submergés par ces idées fausses et absurdes, les gens deviennent de plus en plus superficiels, vains, égoïstes et avides, ils perdent toute humanité, toute raison et toute conscience, au point de ne vouloir épouser qu’un conjoint issu d’une bonne famille ou capable de gagner beaucoup d’argent, afin d’avoir un train de vie fastueux et d’être admirés. On assiste également à la promotion de théories absurdes : « un époux riche fait une femme honorable », ou « mieux vaut un bon mariage que de bonnes études ». L’idée du mariage est complètement dénaturée. En vérité, le mariage est censé unir deux personnes qui s’aiment sincèrement dans la volonté commune de fonder une famille. Cela suppose que les deux partenaires assument les charges et les responsabilités, qu’ils se respectent, s’entraident et s’aiment, et qu’ils vivent de manière harmonieuse. Or, à cause de l’influence de ces tendances néfastes, les gens ajoutent au mariage trop de conditions, et la relation entre mari et femme devient impure et elle devient une succession d’échanges et de tractations. On épouse quelqu’un parce qu’il a de l’argent ou du pouvoir, et si l’une des deux parties peut satisfaire les exigences, les désirs ou la vanité de l’autre, alors les deux partenaires restent mariés à contrecœur, et sinon ils se méprisent l’un l’autre, se font du mal, ou même, se séparent. La fréquence des divorces et des remariages est en hausse, et déjà, l’on entend souvent parler d’hommes qui ont des maîtresses et de femmes qui se trouvent de riches sponsors. Tout cela, n’est-ce pas parce que les gens se conforment à des idées et des notions fausses ? En y songeant, Qianhui se rendait compte qu’elle aussi avait été tentée par ces tendances néfastes et que cela lui avait causé du tort. Avant qu’elle se rende au mariage de son ancienne camarade de classe, sa vie de couple était stable et tranquille, mais c’est en voyant que ses amies avaient toutes des voitures et des appartements, qu’elles étaient toutes plus aisées qu’elle, qu’elle s’était sentie inférieure et avait eu le sentiment qu’elle ne pouvait pas faire bonne figure parmi elles. Quand son mari ne pouvait pas satisfaire ses désirs, elle le trouvait vulgaire et incapable et lui en faisait grief tous les jours, et non seulement elle se rendait malheureuse, mais elle causait également à son mari une souffrance interminable. Leur relation était devenue de plus en plus distante, et l’harmonie et le bien-être avaient déserté leur foyer.
Qianhui songea à la manière dont elle s’était comportée avec son mari et en fut profondément désolée, et en même temps, elle eut le sentiment que son désir d’un train de vie qui satisfasse sa vanité était illusoire, que ce n’était qu’un moyen utilisé par Satan pour la faire souffrir. Sans l’orientation qu’elle avait trouvée dans la parole de Dieu, Qianhui n’aurait pas cessé de se comparer à ses amies et d’en vouloir à son mari de ne pas les surpasser, elle aurait ainsi continué à vivre dans la douleur, tourmentée par Satan, et peut-être même son mariage aurait-il été brisé. Qianhui se rendit compte qu’un certain nombre de ses amies, bien qu’elles aient un conjoint riche et qu’elles vivent dans l’opulence, ne présentaient que l’apparence d’une existence belle et étincelante, alors qu’en réalité elles n’étaient pas heureuses du tout. Leurs maris les trompaient, ils avaient des maîtresses, ils allaient s’amuser sans elles, sans s’occuper d’elles le moins du monde. Ou bien, elles n’avaient aucun statut chez elles et n’y étaient pas respectées par leurs maris et leurs proches, qui les traitaient comme des servantes. Ou bien, leur mari avait un caractère et une personnalité incompatibles avec les leurs, il n’y avait pas de véritables sentiments entre eux, et souvent, ils se disputaient. Il y avait d’autres exemples encore. Leur vanité était satisfaite, mais derrière cela, ce n’étaient qu’amertume et désespoir sans limites. Une telle vie, pouvait-on appeler cela le bonheur ? Qianhui secoua la tête. Ce n’était pas cela qu’elle voulait. Grâce à cette prise de conscience, elle était désormais décidée à renoncer à toutes ces choses vaines et à se réconcilier avec son mari.
Par la suite, Qianhui lut un autre passage des paroles de Dieu : « Il existe un moyen plus simple de se libérer de cet état : faire ses adieux à son ancienne façon de vivre, dire au revoir aux objectifs poursuivis antérieurement dans la vie, synthétiser et analyser son style de vie, sa vision de la vie, ses poursuites, ses désirs et idéaux du passé, et puis les comparer avec la volonté de Dieu et avec Ses exigences à l’endroit de l’homme, et voir si l’un ou l’autre de ces éléments est conforme à la volonté et aux exigences de Dieu, si l’un ou l’autre offre les bonnes valeurs de la vie, conduit quelqu’un à une meilleure compréhension de la vérité, et permet à quelqu’un de vivre avec humanité et à la ressemblance de l’homme. Lorsque tu sondes régulièrement et dissèques soigneusement les différents objectifs de la vie que les gens poursuivent et leurs différentes manières de vivre, tu constateras que pas un d’entre eux ne correspond à l’intention originale du Créateur quand Il créa l’humanité. Tous éloignent les gens de la souveraineté et des soins du Créateur ; ils sont tous des fosses dans lesquelles l’humanité tombe et qui les mènent en enfer. Une fois que tu le reconnais, ta tâche est de mettre de côté ton ancienne vision de la vie, de te garder loin de différents pièges, de laisser Dieu piloter ta vie et l’arranger pour toi, d’essayer simplement de te soumettre aux orchestrations et à la direction de Dieu, de ne pas avoir le choix, et de devenir une personne qui adore Dieu. »
Après voir lu ces paroles de Dieu, Qianhui fut malgré elle en proie à des émotions complexes : « Avant, je cherchais à avoir un style de vie qui corresponde à des objectifs que je désirais atteindre et qui étaient inspirés par Satan, et c’était vraiment très pénible. N’ayant pas accédé à la vérité, je ne pouvais qu’être le jouet de Satan, et je gâchais ma vie dans des poursuites vaines. » Alors seulement, elle se réveilla et décida de tourner le dos à ses idées fausses sur la vie et les valeurs, de ne plus suivre les tendances mauvaises et de ne plus chercher à avoir une vie matérielle de qualité. Elle décida de se conformer aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, de traiter son mari correctement et de se satisfaire d’avoir de quoi se nourrir et se vêtir. En y réfléchissant, Qianhui se dit que même si son mari n’avait pas beaucoup d’argent, même s’il ne pouvait pas lui offrir une vie matérielle luxueuse ni satisfaire sa vanité, il était pragmatique, fiable et prévisible, il était quelqu’un qui réfléchit à la situation, et il avait de véritables sentiments pour elle. Même lorsqu’elle se comportait de façon déraisonnable, il la supportait et la laissait faire et, plus important, il ne s’opposait pas à sa croyance en Dieu. Plutôt que vivre une vie matérielle plus aisée, elle trouvait préférable d’être avec un homme qui se souciait d’elle, et elle se dit que le mariage que Dieu avait arrangé pour elle était le meilleur qui soit. Si elle s’était trouvé un mari riche et avait vécu dans l’opulence, sa vie aurait probablement été une abondance de repas, de boisson et de jeux, et elle n’aurait peut-être pas eu la possibilité de venir devant Dieu, d’entendre la voix du Créateur et de comprendre autant de mystères de la vérité, et elle n’aurait pas non plus été capable de discerner les mauvaises tendances ni la manière dont Satan corrompt l’humanité. Qianhui avait enfin compris que peu importe que l’on soit riche ou pauvre, le seul moyen d’accéder au vrai bonheur était de trouver un environnement adapté pour croire en Dieu, vénérer Dieu, rechercher la vérité et s’acquitter de ses devoirs d’être créé pour rendre à Dieu Son amour.
Qianhui ayant compris cela, il y eut un important changement dans son attitude vis-à-vis de son mari. Elle cessa de se plaindre de l’incompétence de celui-ci et lui témoigna bien plus d’attention et de compréhension. Peu à peu, elle se mit à communiquer de mieux en mieux avec lui. Son mari était ravi de ce changement. Il l’accueillait toujours avec un sourire, et leur foyer devenait bien plus harmonieux et agréable. Qianhui était très reconnaissante à Dieu pour Son salut et Son orientation. Son seul désir, à présent, était de régler sa vie sur les paroles de Dieu, de consacrer toute son énergie à chercher la vérité et de s’acquitter de ses devoirs, sachant que c’est la voie la plus correcte dans la vie. Grâces soient rendues à Dieu !
Source : L’Évangile de Dieu
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