« Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13, 34-35). Les frères et sœurs servant le Seigneur s’efforcent tous de respecter ce commandement. Pour ce faire, nous offrons toujours de l’aide et soutenons des frères et des sœurs qui sont en difficulté et ont des problèmes. Cependant, il y a des moments où nous ne parvenons pas à obtenir un bon résultat comme nous le souhaiterions pour diverses raisons. Dans ces moments-là, nous nous sentons impuissants et affligés. Alors, comment pouvons-nous aider les autres efficacement ? Je voudrais partager avec vous quelques chemins à pratiquer. J’espère que cela vous aidera.
1. Mettons-nous sur un pied d’égalité avec nos frères et sœurs et soyons le confident de notre prochain.
Lorsque des frères et des sœurs font face à des difficultés et à des problèmes qu’ils ne peuvent pas résoudre, ils espèrent trouver quelqu’un qui ne les jugera pas, qui voudra les écouter patiemment pour parler de leurs problèmes et qui partagera son expérience pour les aider. Cependant, la plupart du temps, nos actions et ce que nous disons sont motivés par notre nature arrogante et prétentieuse. Nous pensons que nous sommes des gens bons parce que nous sommes des chefs d’église ou des diacres, et nous nous sentons souvent supérieurs à d’autres frères et sœurs. Ainsi, lorsque nous tentons de les aider, nous ne sommes pas sur un même pied d’égalité. Nous leur parlons de façon condescendante. Nous n’éprouvons ni sympathie, ni compréhension, ni amour lorsque nous aidons des frères et des sœurs ; au contraire, on peut voir dans nos yeux et entendre dans le ton de notre voix que nous ne les aimons pas et que nous les rabaissons. Quand ils se rendront compte de cela, ils ne voudront plus continuer à échanger avec nous. Par conséquent, nous devrions mettre notre statut de côté et être sur un pied d’égalité avec nos frères et sœurs. Nous devrions être leur confident, avoir des discussions de cœur à cœur avec eux et utiliser nos expériences acquises pour les aider au lieu de les rabaisser lorsqu’ils sont en difficulté.
Lorsque nous penserons aux difficultés que nous avons vécues, ou que nous nous rappellerons que nous avons peut-être été dans la même situation qu’eux, nous serons plus compréhensifs et conscients des leurs. Nous ne nous sentirons plus supérieurs à eux, et nous serons plus disposés à nous mettre de côté et à utiliser nos expériences pour les aider, avoir des conversations sincères et échanger la vérité avec eux pour les aider à comprendre la volonté de Dieu. Lorsque nous pratiquerons cela, l’aide que nous leur offriront sera plus efficace. Tout comme ce qui est dit dans le livre « Sermons et échange sur l’entrée dans la vie » : « Ceux qui servent Dieu doivent être capables de se connecter intimement avec leurs frères et sœurs. Ils doivent être capables de ne faire qu’un avec leurs frères et sœurs et de ne faire aucune distinction en termes de statut. Ils doivent pouvoir vivre en harmonie avec leurs frères et sœurs. C’est le genre de personne que les élus de Dieu approuvent et soutiennent. Si vous restez toujours distant et à l’écart ou si vous vous considérez supérieur aux autres, les élus de Dieu prendront progressivement leurs distances. Ils ne vous ouvriront pas leur cœur. Si vous ne mettez pas votre cœur à nu pour les élus de Dieu et êtes incapable de vivre en harmonie avec eux sur la base d’une relation d’égal à égal, comment pensez-vous alors pouvoir aider les élus de Dieu ? Comment dirigerez-vous les élus de Dieu ? »
Je me souviens d’une sœur qui était tellement dépendante au jeu qu’elle n’arrivait pas à en sortir et qu’elle ne voulait même pas prier ou lire la Bible régulièrement. En voyant la situation dans laquelle elle se trouvait, j’étais très inquiète pour elle. Alors j’ai voulu l’aider. Je l’ai abordée et j’ai dit : « Ma sœur, le jeu peut-il nous apporter la vie ? Regarde-toi, tu ne pries pas et ne lis pas la Bible. Penses-tu agir comme une chrétienne ? » La sœur ressentit ma condescendance, alors elle me regarda pendant un moment puis baissa la tête en silence. Elle ignora tout ce que je lui dis par la suite. C’est seulement à ce moment-là que j’ai réalisé mon arrogance et ma vanité, que je ne me tenais pas sur un pied d’égalité avec la sœur pour l’aider, mais que j’étais condescendante et que je lui donnais des leçons. Ensuite, j’ai rapidement corrigé mon attitude et me suis rappelée que j’avais vécu une expérience similaire dans le passé : le poker. J’ai donc utilisé mon expérience pour l’aborder. J’ai dit : « À une période de ma vie, je jouais au poker tous les jours, je passais tout mon temps à jouer et je ne pensais plus que stratégies. Par conséquent, je n’avais aucun désir de prier ou d’avoir des réunions. Par la suite, j’ai compris à travers les paroles de Dieu que ma dépendance était un moyen utilisé par Satan pour me corrompre. Satan essayait d’utiliser les tendances sociales pour m’éloigner de Dieu, me traîner dans la boue et perdre le salut de Dieu. » Après avoir entendu ces mots, elle m’ouvrit son cœur. Elle comprit que sa dépendance aux jeux était également causée par Satan et elle était prête à se libérer de Satan et à arrêter de jouer. Par la suite, je lui ai lu certaines paroles de Dieu, lui ai dit qu’elle serait maintes fois tentée par Satan dans son processus pour essayer d’arrêter de jouer, et j’ai utilisé les paroles de Dieu pour communiquer avec elle. Pendant cette période, elle devait compter davantage sur Dieu, se réunir avec des frères et sœurs et accepter leur supervision. Petit à petit, sans s’en rendre, son état s’améliorerait, elle entretiendrait une vraie relation avec Dieu et, peu à peu, elle pourrait se libérer du jeu. De cette expérience, nous pouvons observer que, lorsque nous aidons des frères et des sœurs, il est important pour nous de nous tenir sur un pied d’égalité avec eux et d’être leur confident.
2. Aidons chaque frère et sœur selon leur stature, aidons-les d’une manière qu’ils peuvent accepter et d’une façon qui ne les fera pas trébucher.
Il y a des principes que nous devons comprendre avant d’aider les autres. Nous devons communiquer avec eux en fonction de leur statut, de leur calibre et de leur capacité à comprendre la vérité. Nous devons dire des choses qu’ils peuvent facilement accepter, et qui ne les fera pas trébucher. Nous devons les aider de manière à ce que leurs problèmes soient résolus le plus efficacement possible. Il est écrit dans le livre « Sermons et échange sur l’entrée dans la vie » : « En nous aimant les uns les autres, nous devons aussi maîtriser des principes. Lorsque d’autres personnes ont besoin d’aide et d’échange, nous devons les aider en fonction de leur stature et de leur état d’esprit. Nous devons déterminer quel aide est appropriée et efficace et quel est le meilleur moyen d’aider ces personnes de telle façon qu’elles acceptent notre aide. Ensuite, nous pouvons offrir notre aide de la manière la plus appropriée. Si l’autre personne a fait quelque chose de mal et qu’elle ne peut accepter aucune de vos discussions à ce sujet, vous devriez alors mettre fin à votre discussion. Priez pour la personne. Si elle a mal parlé, vous pouvez la corriger. Mais ne lui dites pas qu’elle a mal agi, vous devez parler avec sagesse. Pour résumer, l’acceptation de la discussion par l’autre personne est la clé pour une aide efficace. S’il y a un moyen par lequel elle peut accepter l’aide, et s’il y a une manière dont l’aide peut être efficace, agissez de cette manière. Si vous ne pouvez pas aider, si votre aide n’est pas efficace et que la personne n’en tire aucun bénéfice, ne continuez pas sans avoir réétudié la question. Le plus important est de ne pas ruiner la relation. Si cette relation se brise et que vous deux vous emportez facilement, il devient alors très difficile d’accomplir ce travail d’aide. Premièrement, entretenez une bonne relation. Ensuite, priez Dieu et communiquez la vérité pour aider l’autre personne à l’accepter un peu plus, puis travaillez sur chaque amélioration étape par étape. »
Un jour, je me suis rendue compte qu’une sœur – une nouvelle croyante – ne partageait plus ses expériences lors des réunions comme elle le faisait auparavant. Plus tard, j’ai appris qu’elle se trouvait dans une période difficile de sa vie. Cependant, elle avait beaucoup d’égo et avait peur de ce que les autres penseraient d’elle ; de plus, elle était une nouvelle croyante, elle ne parlait jamais de ses problèmes, donc je n’avais aucune idée de ses difficultés et de la manière de l’aider. Ensuite, j’ai prié Dieu à ce sujet. Puis, ce n’est que lorsque j’ai eu une conversation avec la sœur que je me suis rendu compte que ses problèmes venaient de sa relation avec son mari. Après avoir compris ses difficultés, j’ai trouvé certaines des paroles de Dieu à ce sujet que j’ai échangées avec elle. Au cours de notre échange, j’ai vu qu’elle était capable de comprendre et acceptait ce que je lui communiquais et ma compréhension de ces paroles. Grâce à cet échange, elle a compris qu’il est très facile pour nous, personnes corrompues, de suivre les mauvaises tendances si nous ne croyons pas en Dieu. Elle a également vu que le véritable amour dans un couple n’existe pas, seul l’amour de Dieu est véritable. À la fin, elle était prête à confier son problème à Dieu et à prier Dieu, demandant à Dieu de la sortir de ses difficultés. Elle est quelqu’un de bon calibre, dotée d’une grande compréhension et qui poursuit la vérité.
Cependant, nous rencontrerons parfois des frères et des sœurs dont le calibre et la compréhension sont relativement limités. Lorsque nous les aidons, nous devons déterminer si ce que nous disons les rendra pessimistes ou les fera trébucher. Par exemple, si ces personnes éprouvent les mêmes difficultés que la sœur mentionnée ci-dessus, mais peu importe la façon dont nous communions avec elles, elles ne peuvent toujours pas voir les choses en accord avec les paroles de Dieu, continuent de se plaindre et restent pessimistes, nous ne devrions pas être attendre avec impatience des résultats rapides. Ce que nous devrions faire, c’est prier pour eux, les laisser seuls et trouver plus tard un moment propice pour communiquer avec eux. Pour résumer, nous devons prendre en compte les statures et le calibre des personnes lorsque nous les aidons ; nous devrions utiliser le moyen le plus approprié pour leur montrer le chemin à suivre. Ce n’est qu’en pratiquant de la sorte que nous aiderons les autres à résoudre leurs problèmes le plus efficacement possible.
3. Attaquons-nous aux racines des problèmes des personnes que nous aidons, aidons-les à comprendre la vérité afin qu’elles puissent acquérir une véritable connaissance d’elles-mêmes et accéder à la réalité.
Si nous voulons aider des frères et des sœurs, nous devons nous attaquer à la racine de leurs problèmes, partager avec eux les paroles de Dieu qui s’adressent à leurs problèmes, les guider pour les aider à mieux se connaître, les aider à savoir ce qui cause leurs problèmes, savoir quelle corruption les retient prisonniers de Satan, quel aspect de la vérité leur manque et comment pratiquer pour être en harmonie avec la volonté de Dieu, etc. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons résoudre leurs problèmes.
Par exemple, lorsque les frères et les sœurs servent dans la coordination, ils conservent souvent leurs propres points de vue lors de débats, ils restent persuadés que leur opinion est la bonne. Parfois, ils se disputent jusqu’à ce que leurs visages deviennent écarlates ; ce qui rend les autres frères et sœurs très mal à l’aise. Face à ce genre de problème, nous devons utiliser des vérités connexes pour communiquer avec eux, les aider à comprendre la corruption qui les habite, pourquoi ils ne peuvent pas se coordonner harmonieusement, et leur montrer le chemin à suivre. S’ils ne peuvent toujours pas se coordonner harmonieusement, qu’ils continuent à se juger et se rejeter mutuellement, alors nous pouvons leur donner un traitement et un émondage ; c’est aussi une façon de les aider avec amour. Nous ne devrions pas essayer d’encourager la vanité et la fierté d’autrui, ni protéger nos relations humaines avec eux, en ne disant que des mots qui les rappellent ou les encouragent. Parce que cela ne résoudra pas les problèmes de fond, et ira à l’encontre des intérêts de l’église. Par conséquent, lorsque nous aidons à résoudre les problèmes de frères et de sœurs, il est très important pour nous de comprendre réellement chacun de leurs problèmes, de s’attaquer aux racines de leurs problèmes, de les aider à acquérir la connaissance véritable de leurs propres tempéraments corrompus et accéder à la vérité.
Les pratiques mentionnées ci-dessus sont ce que frères et sœurs ont relaté à partir de leurs expériences réelles. Si nous pratiquons ces méthodes, nous pourrons certainement aider à résoudre plus efficacement les problèmes des frères et sœurs.
Source : L'Évangile de Dieu
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