Dans l’église, le pasteur Zhu, en costume et chaussures en cuir, était debout sur l’estrade, une Bible à la main, et prêchait : « Mes frères et mes sœurs, les prophéties du retour du Seigneur annoncées dans l’Apocalypse sont fondamentalement accomplies. Nous devons attendre avec vigilance. Le temps est venu pour le Seigneur de revenir, nous devons donc participer à nos réunions, même si nous nous sentons faibles. »
En entendant ces paroles du pasteur Zhu, la sœur Wang se sentit quelque peu décontenancée. Elle se leva et demanda : « Pasteur Zhu, vous nous aviez dit il y a longtemps que nous devions être vigilants et attendre le retour du Seigneur. Puis-je vous demander quel signe il y aura quand le Seigneur reviendra ? » Le pasteur Zhu répondit : « Mes frères et mes sœurs, lisons Matthieu 24, 30–31 : “Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre.” Ces versets sont très clairs. Quand le Seigneur reviendra, Il arrivera sur un nuage blanc dans le ciel, et des anges feront résonner leurs trompettes. On peut dire que la scène sera extraordinaire, formidable et inédite. Ce sera sûrement un moment de gloire, de splendeur et de magnificence. Il faut donc que ce soit un grand signe ! Nous devons avoir foi dans le Seigneur ! » En entendant cela, tous les croyants murmurèrent : certains souriaient, d’autres secouaient la tête… La sœur Mu semblait perplexe. Elle se leva et demanda : « Pasteur Zhu, si le Seigneur revient sur un nuage blanc dans le ciel et si les trompettes des anges et les clameurs de toutes les nations et de tous les peuples retentissent, alors tous les peuples de la terre seront au courant et pourront les entendre sans avoir besoin de tendre l’oreille. Avons-nous quand même besoin d’attendre avec vigilance ? » Certains frères et sœurs, d’accord avec elle, intervinrent : « En effet ! Pasteur Zhu, comment expliquer ça ? » Le pasteur Zhu en resta sans voix. Il tenta, par une petite toux sèche, de dissimuler sa gêne.
Ayant remarqué son embarras, le frère Zhang, qui était assis au premier rang, intervint : « Pasteur Zhu, j’ai moi aussi une question. Il est également annoncé dans la Bible : “Voici, je viens comme un voleur.” (Apocalypse 16, 15). Ce que je comprends dans ce verset, c’est qu’il n’y aura aucun signe quand le Seigneur reviendra, et qu’Il viendra aussi discrètement qu’un voleur. Or, vous nous dites qu’il y aura un grand signe. Est-ce qu’il y aura réellement un grand signe ou non quand le Seigneur reviendra ? Est-ce que ce verset peut être interprété autrement ? » Le pasteur Zhu fut abasourdi par cette question. Il se tourna vers le frère Zhang et lui répondit : « Il est communément considéré dans le monde religieux que le Seigneur viendra sur un nuage blanc dans le ciel avec un grand signe. Se peut-il… » À ce moment précis, le téléphone mobile du pasteur Zhu se mit à sonner. Il le sortit de la poche de son pantalon et prit l’appel. Pendant qu’il écoutait, son visage s’assombrit. Il répondit : « Quoi ? Ils sont retournés écouter les prédications de l’Éclair Oriental ? … Il faut que vous les empêchez de lire la parole de Dieu Tout-Puissant ; autrement, toutes nos bonnes brebis vont partir… » Il jeta un coup d’œil aux fidèles, s’éloigna un peu et ajouta tout bas : « D’accord, allez-y vite et chassez-les ! … Hm, j’y serai ! » Tout en parlant au téléphone, le pasteur Zhu prit son sac, puis il regarda les fidèles tout en montrant du doigt son téléphone, de manière à leur faire comprendre qu’il devait partir. En voyant le pasteur Zhu filer, quelques-uns des frères et sœurs soupirèrent et secouèrent la tête.
Dehors, il faisait un soleil éclatant. Les peupliers bourgeonnaient et les oiseaux gazouillaient joyeusement dans les branchages. Le soleil filtrait à travers les fenêtres de la maison de la sœur Wang. Dans cette maison accueillante et lumineuse, la sœur Wang, tout en décortiquant des cacahuètes, arborait un air inquiet. Plusieurs frères et sœurs étaient assis avec elle autour de la table. Ils vaquaient à leurs occupations tout en discutant : « Il y a tant de prophéties sur le retour du Seigneur. Je n’arrive vraiment pas à imaginer quel signe il y aura quand le Seigneur reviendra. Comment se fait-il que notre pasteur ne puisse pas l’expliquer clairement ? » soupira la sœur Mu, désemparée. Ayant entendu leur conversation, le beau-père de la sœur Wang, pensif, se caressa la moustache et dit : « Réfléchissez : les prophéties de l’Ancien Testament annonçaient la venue du Messie. Mais ce qui est arrivé, c’est que Dieu s’est fait chair et est apparu à l’humanité sous le nom du Seigneur Jésus. Quand le Seigneur est venu, Il n’a pas été appelé le Messie. Beaucoup de gens n’ont pas admis que le Seigneur Jésus était le Fils de l’homme incarné. Quel a été le signe à cette époque ? » En entendant ces mots, la sœur Mu, soudain illuminée, déclara : « Ah ! C’est juste ! Ils ont tous condamné le Seigneur Jésus. Ils ont tous accusé le Seigneur Jésus de s’être fait passer pour Dieu en accomplissant des miracles. Ils n’ont pas reconnu qu’Il était Dieu. Et même, ils L’ont aussi calomnié, en prétendant qu’Il avait chassé les démons et guéri les malades en invoquant le prince des démons. » Le frère Zhang, qui les écoutait avec attention, réagit avec enthousiasme : « En effet ! Quand le Seigneur Jésus est venu, Il s’est écarté du temple et Il a accompli Son œuvre en dehors du temple, accompagné par Ses disciples. Les pharisiens ont dit que le Seigneur Jésus ne respectait pas les lois, et ils L’ont haï au plus profond d’eux-mêmes. Ils L’ont donc attaqué sur tous les plans et ils ont délibérément trouvé une excuse pour Le condamner. Ça n’a pas été un petit signe à cette époque… » La sœur Wang reprit la parole : « Tu as raison. À l’époque, les grands prêtres, les scribes et les pharisiens se sont servis de la loi de l’Ancien Testament pour condamner le Seigneur Jésus. Ils ont dit que le Seigneur n’observait pas le Sabbat. Et ils ont été de connivence avec les autorités romaines pour crucifier le Seigneur Jésus. Regardez comment le monde religieux réagit aujourd’hui face à l’Éclair Oriental. Plus j’y pense, plus je trouve que ça ressemble à ce qu’on fait les grands prêtres, les scribes et les pharisiens. » Ayant suivi leur discussion, le beau-père de la sœur Wang déclara haut et fort : « Maintenant, la condamnation de l’Éclair Oriental par le monde religieux et par le gouvernement du Parti Communiste Chinois s’est répandue dans le monde entier. C’est probablement le signe du retour du Seigneur ! »
Le frère Zhang, qui paraissait soudainement voir la lumière, intervint : « Oh ! Je vois. Le vrai chemin a souffert de persécutions depuis les temps anciens. C’est pourquoi le monde religieux réagit si vivement à l’Éclair Oriental. Je songe à ces paroles du Seigneur Jésus : “Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.” (Apocalypse 3, 20). “Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent.” (Jean 10, 27). “Au milieu de la nuit, on cria: Voici l’époux, allez à sa rencontre !” (Matthieu 25, 6). Ces versets nous montrent que le Seigneur nous a demandé d’accueillir et d’écouter Sa voix quand nous entendons quelqu’un prêcher la nouvelle de Son retour. Se peut-il que l’Éclair Oriental, condamné par le monde religieux, soit précisément le retour du Seigneur Jésus ? » La sœur Mu réfléchit un moment, puis déclara : « C’est juste ! Je me rappelle quelque chose. À cette époque, tout le judaïsme s’était vivement opposé au Seigneur Jésus et L’avait condamné. Seuls ceux qui cherchaient la vérité avaient accueilli la venue du Seigneur, comme Pierre, Jean, Matthieu, Marc, Nathanaël, etc. Ayant cherché et étudié, ils avaient reconnu que le Seigneur Jésus était réellement le Messie qui arrivait. D’ailleurs, comme le Seigneur Jésus avait dévoilé les sombres vérités cachées de la Samaritaine au cours de Sa conversation avec elle, la Samaritaine avait reconnu, en écoutant Ses paroles, que le Seigneur Jésus était le Messie qui arrivait. Ils étaient les vierges sages qui reconnaissaient la voix du Seigneur et accueillaient Sa manifestation. Au contraire, quand les pharisiens ont entendu la voix du Seigneur, non seulement ils n’ont pas cherché ni étudié, ni su reconnaître la voix de Dieu, mais ils ont crucifié le Seigneur. À la fin, ils ont été abandonnés par le Seigneur et ont subi la perte de leur nation. Aujourd’hui, il ne faut pas que nous devenions les pharisiens de notre époque. Nous devons chercher et étudier activement l’Éclair Oriental, voir si ce qu’ils prêchent est le retour du Seigneur Jésus, et si l’Éclair Oriental est la voix de Dieu. Plusieurs versets de l’Apocalypse nous disent que “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises” (Apocalypse 2, 7). Ayant entendu leur conversation, la sœur Wang, surprise, ajouta : « En effet ! Le Seigneur Jésus a dit : “J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir” (Jean 16, 12–13). Se peut-il que les paroles de l’Esprit de vérité soient les paroles de Dieu, ou les paroles que le Saint-Esprit dit aux Églises ? Comment se fait-il que tant de bonnes brebis de différentes confessions aient rejoint l’Éclair Oriental ? Aujourd’hui, l’Éclair Oriental a ébranlé toutes les confessions. N’est-ce pas le signe du retour du Seigneur ? »
À ce moment, les participants furent tous émus et se regardèrent, ébahis. De grands sourires lumineux apparurent sur leurs visages…
Source : L’Évangile de Dieu
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